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Au cancre libéré

30 août 2009

N'oublions jamais

Je n'oublie pas ce qui fut au printemps 2006, une envie incontrôlable de transformer les choses qui m'entouraient alors. Depuis une statue de sable en un château de cartes des plus fragiles. Celle qui m'a poussé à croire qu'il y aurait sûrement un ailleurs qui m'attendrait, à qui je n'aurais besoin de ne rien dire d'autre qu'une parole par le geste; l'agripper de toutes mes forces pour le laisser m'entrainer loin.

Par l'éloignement est venu la construction. Et aujourd'hui je n'éprouve rien d'autre que ce besoin de retourner à l'état embryonnaire pour revivre une fois encore la trame principale. Moyennant quelques ajustements en cours de route. Mais bien trop vite, une page se tourne et tout semble m'échapper inexorablement. Alors je tente de rassembler ce qui m'a ému, ce qui m'a marqué, ce qui m'a mis en colère, pour me sentir enfin vivre. Ça devrait être le cas, à présent que j'ai intégré le plus évident conformisme social auquel j'aspirais il y a quelques mois encore...Mais qui ne me procure finalement qu'un sentiment de vide plus intense encore. Un paradoxe qui m'envahit de plus en plus à mesure que je rassemble des gens, des souvenirs, des paroles, des erreurs et des regrets autour de moi.

Je n'existe pas, j'évacue mon angoisse en la remplaçant par une poignée de moments que je voudrais éternels, les uns suivant directement les autres sans plus aucune interruption. Cette essence à mes côtes que j'aurais envie de brûler plus que de raison mais dont je n'arrive à provoquer qu'une économie ridicule et misérable; de peur de ne plus y voir qu'un trou béant en lieu et place d'une lumière douce et chaude.

Je pensais me libérer mais je creusais de mes propres mains cet inexplicable sentiment d'inachevé. Un besoin constant d'aller voir ailleurs, plus loin, plus vite, comme pour trouver un Eden personnel où je serais accueilli par l'évidence même de me tenir debout au milieu de moi-même.

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13 novembre 2008

Micro-statistiques

J'avais rédigé un pavé, d'une traite, pour mon retour ici et la reprise d'une activité plus ou moins régulière avec explication, réfléxion, raisonnement,... et Canalblog a fait de la merde en me renvoyant sur la page d'accueil. J'imagine que ma session a expiré ou je-ne-sais-quelle autre connerie.

Tant pis, vous ne profiterez que de la conclusion sommaire : je suis de retour après deux ans de non-activité. Je n'assume plus franchement le titre du blog mais, par flemme (l'essence de toute chose), je continuerai ici bas avec un peu de tout. Je n'écris sûrement que pour moi, malgré les 88 visiteurs venus perdre leur temps ici cette année. Je parle au vide inter-sidéral, j'ai l'impression de me retrouver devant l'essence originelle de toute chose : l'Homme face à son écran d'ordinateur (avant, il parlait avec sa femme, ses amis ou sa famille mais cette époque est révolue). Actuellement désœuvré puisqu'en transition entre le monde étudiant et ma future brillante carrière pro, je perds mon temps à m'adresser à moi-même tout en faisant semblant de parler pour d'autres.

Je vais vivre ma vie et je reviens. A bientôt.

29 novembre 2006

La suite de vos programmes

La suite arrive sous peu. Vous m'y verrez jouer avec les aiguilles du Temps (et y prendre du plaisir en plus).

En attendant, une petite transition musicale avec l'ami Pseudzero qui va nous concocter, tous les mois, un petit mix de divers morceaux touchant de prés ou de loin au Hip Hop (sous quelque forme que ce soit). Ca commence donc dés maintenant avec le numéro 1 et ça se passe par là: http://blogsareuglyandsoareyou.blogspot.com/

A demain.

26 novembre 2006

Rewind & repeat

L'antre du cancrage s'est vidé de sa substance en mon abscence. Je le sens, plus une once d'ignorance teintée d'un soupçon de délectation du grand n'importe quoi ambient qui devrait tous nous bercer ici. En lieu et place, le vide. C'est là que j'interviens. Revêtant mon slip d'homme averti, modèle standard et moyen de ce début de XXIème siècle, je brandis haut et fort cette nouvelle connexion internet à mon domicile. L'écume aux lèvres, c'est un sourire défiant l'Univers lui même qui accueille un phrasé solide, empreint d'une conviction nouvelle: "Ca va démouler sec" ai-je dis déjà par ailleurs. Il en sera de même ici.

Le Cancre Libéré s'est une nouvelle fois défait de chaînes qui le contraignaient.

22 octobre 2006

Frustration,....

.....je n'ai pas encore pu mettre la main sur une connexion internet à mon nouveau domicile. Autant dire que le squatt à droite ou à gauche commence à bien faire..... En attendant, je continue d'écrire un peu.
Devrait donc être en ligne, sous peu, une version toute retravaillée de la chronique sur le Blue Sky Black Death sur HipHopCore dont j'ai rejoinds, il y a quelques jours, la magnifique rédaction.

Pour vous en mettre plein les yeux, c'est par ici que ça se passe: http://hiphopcore.net

A bientôt pour de nouvelles aventures.

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26 septembre 2006

"Allo ?"

Un court message pour signaler que je suis en plein déménagement. N'ayant pas vraiment accés au net (et encore moins à ce blog), l'apport de nouvelles notes est momentanément stoppé; le temps pour moi de retrouver une connexion dans mon nouvel appartement. Néanmoins, je continue d'écrire un peu. Je comblerai donc le vide laissé par mon abscence petit à petit. Séchez donc vos larmes, je n'abandonne aucun d'entre vous.

ps: merci aux quelques derniers afficionados qui viennent régulièrement vérifier si je suis encore de ce monde.

ps 2: achetez le nouvel album de Glue, "Catch as catch can" sorti il y a quelques jours sur Fat Beats Records !
Il est disponible sur www.accesshiphop.com et bientôt sur www.waxexpress.com
Je vous prépare une chronique à la hauteur de cet album.

See ya.

13 septembre 2006

Serge & Melody

melody1


Une ligne de basse qui plane à 10 000 pieds. Les envolées électriques d'une guitare libre. Les arrangements du fidèle, Jean-Claude Vanier. Et les quelques mumures de l'homme à la tête de choux. Collaboration accomplie entre Birkin et Gainsbourg, "L'histoire de Melody Nelson" débute ainsi: rencontre choc avec cette petite jeune fille aux cheveux rouges, "leur couleur naturelle". La rythmique de la batterie résonnant avec la voix caverneuse du conteur; l'énergie percutante de la bardée de violons accompagnant la description de ce moment si particulier. Entre la Spirit of Extasy et une roue de vélo. 7min37 pour "Melody".

"-Tu t'appelles comment ?
-Melody.
-Melody comment ?
-Melody Nelson"

Simplement sept morceaux sur cet opus mais une sublimation de l'artiste dont la carrière va prendre, dés lors, un nouveau tournant en s'imposant comme la référence ultime de la chanson française en ce début des années 70. Plus qu'un album, "L'histoire de Melody Nelson" est un véritable roman musical: de la rencontre, de l'histoire d'amour, au départ et à l'ultime mouvement. Alternant entre chanson pop ("Ha Melody"), valse ("Valse de Melody"), rock énergique pour une déclaration des plus érotiques("En Melody"), déclamation intimiste et envolées musicales ("Cargo culte"); accompagnés que nous sommes jusqu'aux dernières notes par cette batterie et cette guitare toujours présentes. Et ces choeurs qui vous transpercent les tympans comme pour annoncer le déchirement des dernières lignes de l'histoire.  A l'aise dans les différents exercices,
par cette simple demi-heure, Gainsbourg prouve d'une manière magistrale ses talents de musicien accompli. Un voyage d'une intensité rare pour un court-métrage musical: Gainsbourg nous offre la musique, à chacun de se fabriquer ses propres images; sa propre rencontre avec Melody Nelson.

A lire absolument.

10 septembre 2006

La tête qui tourne

Lorsque l'on évoque, brièvement, l'existence d'un éventuel hip-hop made in Japan, il est certain que 95 % des gens répondent "Dj Krush" directement suivi de "J'aime bien les sushis quand même". De même qu'il est automatique que 99 % d'entre eux soient destabilisés lorsque l'on s'aventure un peu plus loin avec un "Oui mais encore ?". Si la barrière de la langue se présente comme une montagne insurmontable pour la plupart d'entre nous, elle n'est en rien responsable des oeillères que nous nous complaisons à conserver (surtout vous) afin de demeurer concentré sur du rap anglo-saxon. Comme si la galaxie hip-hop se résumait à une seule planète occupant tout l'espace.
Que ce soit dit: il existe, ailleurs, d'autres artistes qui méritent un tant soit peu d'intérêt. Au Japon, a fortiori.

Bien entendu, il est un cliché diffusé un peu partout qui présente les Nippons comme d'habiles plagieurs de styles développés par le Californien, le New-Yorkais et les autres. Si la singerie se répand avec cocasserie sur les plateaux de télévision et autres shows populaires, il en va de même que n'importe où: dans la rue, en bas, certains s'activent. L'image du Vénérable Ancien s'étant impregnée sur la rétine de petits japonais fan de manipulations platinesques et d'un turntablism débridé, le sol fertilisé par les semences musicales krushiennes aura permis l'émergence de petites pousses prometteuses. Ainsi, l'apparition de multiples scènes japonaises allant du pur classicisme "gangsta" à la déferlante de sons tous plus "expérimentaux" les uns que les autres avec cette particularité d'un rap souvent peu festif, des atmosphères pesantes et graves; forgé sur d'autres valeurs que celle d'une musique noire américaine qui ne lui correspondrait pas vraiment (*"suivez ma pensée" dit-il en s'attardant un bout de seconde sur la France....*).

Sans transition, j'aborde ainsi avec vous le cas de Dj Baku. De part son patronyme et la petite introduction concoctée par mes soins, la présentation sommaire de l'artiste ne viendra pas vous surprendre: originaire de Tokyo, il découvre le hip hop grâce au film "Juice" (ndlr: un film mettant en scène la vie de 4 lycéens dans un ghetto avec notemment un des rôles principaux joués par Tupac Shakur). Il commence à tâter du vinyl dés 1994. C'est du haut de ses 16 années qu'il arpente les tréfonds undergroundesques de la métropole se mêlant à la déferlante de battles et autres concours de djing. Néanmoins peu doué pour cet exercice, il range bien vite ses aspirations de compétition pour faire la tourner des clubs. C'est ainsi qu'il rencontre Martin et SKE avec lesquels il va fonder le Dis-Defense Disc Crew. S'en suivra un parcours des plus classiques; la production d'une multitude de mixtapes vendues chez les disquaires de Tokyo puis l'émergence d'un label, Dis-Defense Disc.
C'est avec lui que Baku va sortir 4 mixtapes puis deux 12" qui le verront collaborer notemment avec Kan; mc japonais de son état. Mais c'est le DVD "Kaikoo" sorti en juin 2005 qui va le sortir un peu du circuit des sorties condifentielles: c'est en souhaitant mettre en avant une partie de la scène indépendante tokyoïte que Baku va réussir son coup en présentant des artistes peu connus du public. Fort de cette réussite, il se lance dans la création de son premier album solo échoué entre nos oreilles au début de l'été 2006: "Spinheddz".

4526180007814 16 rounds pour vous clouer au sol. Bien entendu, Dj Baku y fait montre d'une grande maîtrise de son instrument de travail; notemment au travers de scratchs endiablés; toute la panoplie du Dj est exposée durant la petite minute de "Intro-LL". Nous voila avertis: ca va débarouler sévèrement dans tous les sens pour ne laisser que peu de répis à nos oreilles le temps d'un explicite skit "Can there be peace ?" agrémenté de quelques notes de piano auquuel Baku répond "Non", à la volée, par un "Devil approach" détonant: rythmique endiablée, drums lourdes, distorsions dans tous les sens sur lesquelles viennent se greffer l'écho de différentes voix avant que le morceau ne s'emballe littéralement. Il en va de même sur la majorité des morceaux de l'albums: outre ses prestations djesque, c'est aussi la qualité des productions de Baku que l'on apprécie; mêlant habilement ses scratchs aux sons électros qu'il exploite de manière jubilatoire sur "Cannibal-Mix" ou sur "Eat"; morceau sur lequel pose un certain Hevi dont la voix grave et caverneuse n'est pas sans rappeler celle d'un gros métaleux possédant plus de la bête que de l'humain le temps de 4min25 angoissantes. Ayant vu le jour en maxi au côté de "Cannibal-Mix", "Spin street" est un petit bijou de head banging. Ce genre de morceau qui fait un malheur dans une salle de concert surchauffée; un beat rythmé agrémenté de samples de divers instruments; Baku jouant à coller et décoller les différents sons sur nos oreilles pour un résultat des plus appréciables.
Et ce ne sont pas les prestations des trois seuls mcs invités sur l'album pour les ultimes morceaux de l'album (qui font davantage office de bonus tant tout a déjà été dit durant les 13 premiers volets) qui viendront ternir le tableau avec, entre autres, un Kan toujours égal à lui même (je vous recommande d'ailleurs  son album "Mitchisilbé").

"Spinheddz" est un condensé de richesses musicales. Les productions du créateur sont variées, fouillées et ne tournent pas en rond. Baku nous fait voyager avec passion au sein de son propre univers musical bien souvent angoissant, évoluant toujours dans l'urgence, aucun repos n'étant accordé à l'auditeur aventureux. Il va falloir s'armer de courage. Néanmoins, les 16 morceaux présents s'enchaînent avec flluidité au rythme des beats courant ventre à terre vers vos oreilles, que ce soit à travers cet exercice d'un "88Experimental beat box", de la douce mélodie de "Vandalism" ou du planant "God, others, substance". Et la tête qui tourne à n'en plus pouvoir.

Une interview interessante de Dj Baku sur l'excellent Spin Science:
Interview Dj Baku
 

10 septembre 2006

Retour aux affaires

Ah, vous êtes encore là. Bien. Oui ça tombe plutôt bien puisque j'avais encore deux ou trois choses à vous dire. Oh, rien de bien extraordinaire; soyez-en certains.

Néanmoins, une petite trêve estivale plus tard, me voici de retour sur mes terres. Et ça va démouler sec. Une fois encore, porté par mon fier destrier de la Connaissance, arborant avec courage et dévouement les armoiries de la pure et simple envie de donner à lire, à apprendre, la moustache flottant au vent telle cette petite mèche rebelle qui fait toute la différence. Oui, outrepassant les règles de la bienséance, je me mets soudain à votre place en déclamant: quelle chance !
Hé oui, quelle chance; que dis-je quelle destinée éclairée par l'astre de la bénédiction (j'en fais trop ?) pour chacun d'entre vous ! Non content de voir réouvrir la classe des cancres libérés, voici que la rentrée du cancrage est l'occasion pour chacun d'entre nous de se laisser aller: que la tâche attitude soit notre unique crédo, nous n'irons plus jamais sans cet avoeu qui nous collera avec conviction telle l'infâme sangsue, le chouine gomme sous la basket, l'enculé de moucheron dans l'oeil ou la goutte de pisse noblement exposée sur le pantalon en toile qui va bien !

Pour cette nouvelle mouture, je ne vous promets rien mais vous assure que vous en aurez pour votre argent. Ceci étant, au vu de la gratuité de ma prestation, il sera toujours temps de comprendre que je ne risque en rien de révolutionner, ne fut-ce que l'espace d'un instant, quoi que ce soit. Pour les quelques personnes qui demeurent néanmoins ici, prenez une chaise, je risque de monologuer encore un moment.
Je termine par quelques consignes d'usage: c'est moi le taulier du bled donc vous la fermez bien comme il faut, pour les filles c'est string uniquement, les mecs doivent être accompagnés pour pouvoir rentrer (surtout toi là; m'enfin avec ta gueule j'vais pas être trop exigeant....), enfin ça n'est pas la sonnerie qui vous libère, c'est moi ! Bon courage.

 

18 août 2006

Druideries

Peanuts & Corn Records, c'est un nom particulier dans le petit monde grouillant du rap indépendant canadien. Evoquant une vision à mi-chemin entre un classicisme de forme et une alternative moins barrée que certains des meilleurs représentants de l'"ex-Halifax", il paraît évident pour tous que le label fondé en 1994 est porté à bout de bras depuis le début par la figure emblématique de son fondateur, Mcenroe.
Peanuts & Corn, c'est une poignée d'albums ayant vu le jour ces 10 dernières années et s'affirmant comme étant rien de moins qu'indispensables pour tout amoureux de hip-hop: en vrac, souvenons-nous du meilleur album solo (du maître de maison), "Disenfranchised", la première collaboration des Park-Like Setting sur "School day 2, garbage day 4" ou l'énergie déployée par les Fermented Reptiles sur "Let's just call you quits". Mais il s'agira, ici, de la moitié des Reptiles, Gruf The Druid, qui s'affirme comme le dépositaire d'une sortie arrosée de maïs et de cacahuètes, évoquant la nature sur un lit de réflexions autour de l'esprit humain et de ses tourments.

gruf01_lg"Druidry"
est, avant tout, une collaboration parfaite. En arrière-plan, la participation de Mcenroe. Sachant manier avec habileté le microphone, son nom évoque avant tout un travail musical accompli et profond. Une utilisation personnelle des instruments et des samples; l'oreille se dressant et se tournant vers Vancouver à l'écoute des premières notes. Et sur ce long format, la recette est classique mais tellement efficace.....A l'image de "Out of the traffic into fresh goodies": un beat à vous briser les cervicales, une ligne de basse, une ambiance particulière par le petit sample qui fait la différence; la construction accueillant en son sein le flow liquide, agréable de Gruf. Le tout enrobé des prestations scratchées de Hunnicutt et Brace. Un travail exemplaire de professionnalisme. Mcenroe démontre une nouvelle fois qu'il sait vers où se diriger les yeux fermés, que rien n'est laissé au hasard pour transporter l'auditeur.

Transporter l'auditeur; voila aussi l'objectif de Gruf. Au premier plan de cet album, c'est bien lui qui nous propose ces quelques druideries comme autant de friandises boisées distillées en 15 morceaux. Un voyage spirituel; voila ce vers quoi se dirige ce "Druidry". Ainsi, s'il est accompagné par la rage de son compère Pip Skid sur "Valley Ho" pour dénoncer les ravages de l'Homme sur la planète, c'est en solo qu'il nous transporte sur "Awakening" à travers un rêve et les rencontres mystèrieuses qui y sont associées ou bien une rencontre du troisième type sur "Trust your senses" lorsqu'il se prend à nous conter une prise de contact avec un OVNI. Evoluant toujours dans cette thématique du spirituel et de l'étrange, l'écriture de Gruf est à l'image de son album: contemplative, admirative. Gruf narre plus qu'il ne rappe, nous prenant par l'oreille afin d'y déposer délicatement un énième conte dont il a le secret. Un recueil incontournable.

A ce stade, il ne s'agit plus uniquement de musique mais d'un peu plus. Une excursion druidique comme une initiation: rentrer un peu plus dans l'esprit méditatif et particulier d'un artiste. Tout simplement.

Pour vous procurer l'album: http://peanutsandcorn.com/store/pnc_cds.html

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